This translation originally published: Secker & Warburg, 1954.You need Flash player 8+ and JavaScript enabled to view this video embedded.You need Flash player 8+ and JavaScript enabled to view this video embedded.You need Flash player 8+ and JavaScript enabled to view this video embedded.You may copy under some circumstances, for example you may copy a portion for research or study. Si l’auteur y a donné une place un peu supérieure au chat, c’est que j’ai toujours vu, chez le chien, s’il est intelligent et bon, une sorte d’humilité tendre devant le chat, non pas la servilité d’inférieur à supérieur, mais plutôt la courtoisie que déploient les hommes très forts devant les femmes délicates. Autres livres de Sidonie-Gabrielle Colette (159) La vagabonde (1910). » (« Petites feux aigus des étoiles lointaines, affolés et perdus pour un nuage qui les enfume, palpitations larges des planètes, tournoiement sidéral… Il me manque la grande planète, Vénus à l’humide éclat. Que je ne sache rien de demain, que nul pressentiment ne m’avertisse… Je veux espérer et craindre que des pays se trouvent où tout est nouveau, des villes dont le seul nom vous retient, des ciels sous lesquels une âme étrangère se substitue à la vôtre… Ne trouverai-je pas, sur toute la grande terre, un à peu près de paradis pour une petite créature comme moi ?…. Combien de femmes ont connu cette retraite en soi, ce repliement patient qui succède aux larmes révoltées ? Et quand je mourrai ce sera sa fin à elle aussi… Mes yeux prêts de s’éteindre se lèveront vers son toit d’ardoise violette brodé de lichen jaune ; à ce signe la verdure sans fleurs de ce jardin se fondra en brume confuse, les sept couleurs d’un prisme tremblant souligneront les arêtes de sa carcasse sombre et nous demeurerons elle et moi, une seconde suprême moitié ici et moitié déjà là-bas… » (« Grande maison grave, revêche avec sa porte à clochette d’orphelinat, son entrée cochère à gros verrou de geôle ancienne, maison qui ne souriait qu’à son jardin.
Appeler un chat un chat, c'est bien. » (« Cuite et recuite, rougie vingt fois, remuée à la pincette, vannée à la pelle, la cendre ne quittait l’âtre, dans le pays de mon enfance, que pour descendre à la cave sèche et servir de linceul aux fromages, les fromages plats et minces de l’Yonne et du Loiret, qui y passaient deux mois, trois, parfois six mois.
» (« Si je me fais sauvage et muette quand je ne suis pas heureuse, c’est que je trouve mes ressources dans le silence et l’insociabilité. » (« Un âge arrive où il faut choisir entre l’amertume, le pessimisme et le contraire, et il y a longtemps que mon choix est fait – disons, plus véridiquement qu’il est affiché ».
» (« Je n’ai jamais donné autant d’estime à la femme, autant d’admiration que depuis que je la vois de tout près, depuis que je tiens, renversé sous le rayon bleu métallique, son visage sans secrets, riche d’expression, varié sous ses rides agiles, ou nouveau et rafraîchi d’avoir quitté un moment sa couleur étrangère. Pourquoi es-tu là, toute seule ?
Leur dur travail vaut mieux qu’une ligne brève, fût-elle de louanges. Le mien neveu m’explique pourquoi elle est si souvent inaccessible à notre vue… A son troisième nom, Vesper, j’associe, je suspends celui de mon propre déclin. » (« Douter de la solidarité de la bête, c’est douter de son intelligence. – se saisit de ma lorgnette et l’emporta. » (L’Etoile Vesper)« Ceux que je voulais durables, bien accrochés à leur vie et à la mienne, où sont-ils ? Après des périodes de silence dont je pouvais tout craindre, des lettres échangées nous replantaient d’aplomb au sein d’un attachement intact. » (« Je ne sais pas quand je m’habituerai à la mort de Moreno. » (« Chercher l’amitié, la donner, c’est d’abord crier : “Asile ! Additional Physical Format: Online version: Colette, 1873-1954. » ( « Toby-Chien et la musique »)« Une femme se réclame d’autant de pays natals qu’elle a eu d’amours heureux. » (« […] il importe seulement que je dénude et hisse au jour ce que l’œil humain n’a pas, avant le mien, touché… » («Une enfant très aimée, entre des parents pas riches, et qui vivait à la campagne parmi des arbres et des livres, et qui n’a pas connu ni souhaité les jouets coûteux : voilà ce que je revois en me penchant ce soir sur mon passé… » (« Je me souviens de moi avec une netteté, une mélancolie qui ne m’abusent point. Please enter the message.Would you also like to submit a review for this item?The subject field is required.
Renee gave her love to her first husband who cheated on her and left her. Je n’ai plus envie de me marier avec personne, mais je rêve encore que j’épouse un très grand chat. Je projette de vivre encore un peu, de continuer à souffrir d’une manière honorable, c’est-à-dire sans éclats ni rancune, de reposer ma vue sur des fronts comme le tien, – tu ressembles à ma fille en moins bien – de rire en secret pour moi toute seule, et aussi de rire ouvertement quand j’en ai sujet, d’aimer qui m’aime… » (« Une quinzaine d’autres 28 janvier passèrent, sans y rien changer, sur cette chambre où je naquis à demi étouffée, manifestant une volonté personnelle de vivre et même de vivre longtemps, puisque je viens d’accomplir le 75« Il me manque la grande planète, Vénus à l’humide éclat. L’instinct maternel est une autre grande banalité. L’amour parfait se raconte en trois lignes : Il m’aima, je L’aimai, Sa présence supprima toutes les autres présences ; nous fûmes heureux, puis Il cessa de m’aimer et je souffris…« Je suis devenue écrivain sans m’en apercevoir, et sans que personne s’en doutât.
» (« Madame B… – Âge : trente-sept ans. - 1929 - Signed by Author(s) - 8°. Reliable information about the coronavirus (COVID-19) is available from the World Health Organization (Please choose whether or not you want other users to be able to see on your profile that this library is a favorite of yours. On dit aussi de moi que je fais du théâtre, mais on ne m’appelle jamais actrice. Le son de sa chute, très bas, distinct, est comme une syllabe du silence et suffit à émouvoir un poète. APA Citation. 14 citations Ou peu à peu ? Où aller, comment vivre ?