»Vérane (à g.) et Marine, avec le saint-bernard de la Maison Bouvier, à Tignes, le 8 décembre.Julia Virat, 35 ans « dépasser mes limites » C’est ainsi qu’elle commente son aventure sur l’immense paroi El Capitan, dans le parc de Yosemite, aux Etats-Unis, en 2015. » Originaire de la Drôme, Lise travaille à Chamonix, mais sillonne l’Europe durant les demi-saisons. « Ici, on a l’habitude d’enterrer les jeunes. « En montagne, il ne faut pas s’oublier », raconte Marine, 31 ans et une chevelure de lionne.Eprises de sensations fortes et dotées d’un goût démesuré pour la montagne, elles ont choisi de s’accrocher à une corde et de gravir les sommets. « La montagne est le seul endroit où j’ai ma place. Même les vacances sont consacrées à l’aventure : ici, dans les Rocheuses canadiennes.Fleur Fouque, 31 ans « Ce métier coule de source » Comme sa copine Fanny, Fleur est fille de guide et a d’abord choisi le métier d’institutrice. » Je me souviens quand mon compagnon de l’époque s’est brisé une vertèbre à cause d’une chute de pierres. Ses parents, médecins, lui choisissent pour patron saint Véran, du nom de la commune la plus haute d’Europe.
A bord de son camion aménagé en studio, elle a même une bibliothèque truffée de polars.Lise Billon, 28 ans : « Là-haut, tout est vrai » « Etre payée pour travailler dans un cadre incroyable plutôt que dans un bureau, ça vaut tous les risques.
C’est bien ce qui a failli freiner Fleur. On ne peut s’y rendre sans pilote, la mort guette derrière chaque crête. Elle essuiera les plâtres, mais ne sera jamais mise de côté.
Entités. Depuis février 2016, la Compagnie des guides de Chamonix est constituée de 3 … » Entrée dans la lumière lorsqu’elle intègre le peloton, elle vit une histoire qui lui rappelle quelque chose. « Bon… il n’y avait pas toujours de douches pour les femmes, mais je me débrouillais. Une vie sur les chapeaux de roue.Vérane Bonneuil, 33 ans « Je voulais rendre service » Originaire de Gap, elle est la première femme à intégrer un peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM).
Nos guides n’apprécient pas ce rappel : « Oui… enfin, prendre sa voiture tous les jours est aussi risqué », modère Fanny. Certaines ne sont même pas imposables. Même les vacances sont consacrées à l’aventure : ici, dans les Rocheuses canadiennes.Fanny Schmutz, 29 ans « J’aime explorer » Jamais de routine. Des Alpes au bout du monde, comme ici au Népal à l’assaut de l’Ama Dablam, une ascension particulièrement difficile.
L’autre est la finesse de la silhouette ; leurs corps se sont affûtés, pour épouser les lignes de la haute montagne. C’était en 2009, sur le Mont-Blanc. Bien que native de Nice, petite j'ai passé toute mes vacances dans les montagnes sous la tente avec mes parents, qui m’ont donné l’amour du grand air et de ce milieux magique. Guide de montagne Chamonix : Chamonix, site officiel de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc en Haute Savoie, vous propose des informations sur les guides de montagne pour des sorties dans le massif du Mont Blanc lors de vos vacances Sa vie … Elle découvre qu’avec ses camarades aspirantes, Julia et Marine, on peut aussi partager de franches rigolades, discuter pendant des heures. Neige, glace et roche sont leurs marottes. Moi, elles m’avaient frôlée. Tous droits réservés. Des Alpes au bout du monde, comme ici au Népal à l’assaut de l’Ama Dablam, une ascension particulièrement difficile.Fleur Fouque, 31 ans « Ce métier coule de source » Comme sa copine Fanny, Fleur est fille de guide et a d’abord choisi le métier d’institutrice. Elles marchent sur une cascade comme si elles étaient en apesanteur, parfois sur des voies aux noms aussi évocateurs que l’aiguille du Fou… « Devenir guide était un rêve prétentieux. Sylviane Tavernier, guide de haute montagne, est la première femme à avoir intégré la compagnie des guides de Chamonix: "Je n'ai pas pu y échapper", explique-t-elle. « Evidemment, il y a des moments où l’on se fait peur. Originaire des Hautes-Alpes, elle est désormais guide à Chamonix : « J’adore me mettre dans une position inconfortable. Fleur n’a jamais oublié. Erreur, c’est une chute de pierres. Et de lâcher un rire franc et sonore.
Même entre filles, lors de la formation des guides, il a fallu s’apprivoiser. Des moments où l’on voit la mort de près. « Plus de femmes, c’est moins de risques », annonce Christian Jacquier, directeur du Syndicat national des guides de montagne.