kant, idée d'une histoire universelle explication proposition 5
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Nous sommes cultivés à un haut niveau par l'art et la science. Proposition 5. KANT, Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique (1784) Proposition 1 : Toutes les dispositions naturelles d'une créature sont destinées à se déve- lopper un jour complètement et en raison d'une … ���`��-:1��n��1���c�mޏd1L:�ILHj�d��!s��/����Cڠ�] ��[ρ��aï1����b ���k V� ��څڀW|�������b�sXJ�/��:E��3���3��z��֝�JΊ��n�Ӻ�,1��|[��)>����_�c}w����%%^����,�?�_������B>=���h������J]`p�i�P�_B��6���*�x�ݏ��! %PDF-1.3 L’idée d’une histoire universelle peut alors guider l’humanité vers une forme de perfection. endobj
Emmanuel Kant (1784), Idée d’une histoire universelle du point de vue cosmopolitique 3 Table des matières Introduction Proposition 1 : Toutes les dispositions naturelles d'une créature sont destinées à se développer un jour complètement et en raison d'une fin. �_r^���6 3�tVfר]7{�v�=ݪ�I;�9���}��;a��l���ո�����ͺ���CyBn�f��f]�nyT��~h3%4��������?�\�~cs"���%ׄE'c���1c��ֱK�*/iE�~ZvՇ�����U�G &�m 6�U�f��r?�y��e�Q��-����(����"(�R���(� Vu que les hommes, dans leurs entreprises, ne se comportent pas seulement de manière instinctive, et qu'ils n'agissent pas non plus, dans l'ensemble comme des citoyens du monde raisonnables selon un plan concerté, vu cela donc, il ne paraît pas qu'une histoire conforme à un plan (comme c'est le cas chez les abeilles et les castors) soit possible pour eux. Résumé de : Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique Kant Publié en 1784, cet essai philosophique de Kant vise à montrer que l’Histoire a un sens, c’est-à-dire que le cours des événements humains ne se déroule pas simplement au hasard. On ne peut se défendre d'une certaine irritation quand on voit leurs faits et gestes exposés sur la grande scène du monde, et qu'à côté de la sagesse qui apparaît de temps à autres chez des hommes isolés, dans l'ensemble, on ne trouve finalement qu'un tissu de folie, de vanité infantile, et souvent aussi de méchanceté et de soif de destruction puériles. Car l'idée de la moralité appartient bien à la culture, mais la mise en oeuvre de cette idée, qui se réduit à l'apparence de moralité, par la noble ambition et par la bienséance extérieure, constitue simplement la civilisation. - Catégories : Mais, en revanche, les maux qui en proviennent contraignent notre espèce à trouver une loi d'équilibre pour [conserver] la résistance de nombreux États voisins, [résistance] en elle-même salutaire, et qui naît de leur liberté, et à conférer de la fermeté à cette loi par l'union des forces en une seule force, par conséquent à instaurer un État cosmopolitique de sécurité publique des États, qui ne soit pas sans danger, afin que les forces de l'humanité ne s'endorment pas, mais qui ne soit pas non plus sans un principe d'égalité de leur action et de leur réaction mutuelles, afin qu'elles ne s'entredétruisent pas. li\)G6c/UB&h]bg/=9>.8et1+?Y;4@;ItN Ce qui revient à peu près à la question : est-il bien raisonnable d'admettre la finalité de l'institution de la nature dans ses parties et pourtant l'absence de finalité dans le tout? Proposition 6 (opuscule sur l'histoire: idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique) de kant. Idée d’une histoire universelle… est une tentative de penser l’histoire humaine dans une perspective d’ensemble. Il traite ici de la société qu’il définit comme fondée sur un antagonisme qui s’impose de lui-même au sein des individus, entre individus et pour les individus. endobj
C'est la souffrance qui force l'homme, autrement tant épris de liberté naturelle, à mettre le pied dans cet état de coercition; et, à vrai dire, [c'est là] la plus grande des souffrances, celle que les hommes s'infligent les uns aux autres, leurs penchants faisant qu'ils ne peuvent pas longtemps subsister les uns à côté des autres en liberté sauvage. Why? ���hÐyN ����ˡq��/C�G+Jc����i`L�����4�}�3h�t�c��5W��;[���qx4Ph���6�b��J�&?�V���!Z;ZZ�3������Zݺh� �Pw�� �C5��f谚;p�i�=�]5ǕA�� ���t3���4h���dh�. C'est ainsi qu'elle fit naître un Kepler, qui assujettit d'une manière inespérée les trajectoires excentriques des planètes à des lois déterminées, et un Newton, qui expliqua ces lois à partir d'une cause universelle de la nature.Toutes les dispositions naturelles d'une créature sont destinées à se développer un jour complètement et en raison d'une fin.Chez l'homme (en tant qu'il est la seule créature raisonnable sur terre), les dispositions naturelles, dont la destination est l'usage de la raison, devaient se développer seulement dans l'espèce, pas dans l'individu.La nature a voulu que l'homme tire entièrement de lui-même ce qui va au-delà de l'agencement mécanique de son existence animale, et qu'il ne participe à aucune autre félicité ou à aucune autre perfection, que celles qu'il s'est procurées lui-même par la raison, en tant qu'affranchi de l'instinct.Le moyen dont se sert la nature, pour mener à terme le développement de toutes les dispositions humaines est leur antagonisme dans la société, jusqu'à ce que celui-ci finisse pourtant par devenir la cause d'un ordre conforme à la loi.Le plus grand problème pour l'espèce humaine, celui que la nature la force à résoudre, est de parvenir à une société civile administrant universellement le droit.Puisque c'est seulement dans la société, et à la vérité dans celle qui a la plus grande liberté et donc un antagonisme général entre ses membres, et qui pourtant détermine de la façon la plus stricte et garantit les limites de cette liberté, de façon à ce qu'elle se maintienne avec la liberté d'autrui; puisque c'est seulement dans cette société que l'intention suprême de la nature peut être atteinte, à savoir le développement, en l'humanité, de toutes ses dispositions, et que la nature veut aussi que l'humanité soit dans l'obligation d'accéder par elle-même [à ce stade] comme à toutes les fins de sa destination; aussi il faut qu'une société dans laquelle la liberté, sous des lois extérieures, se trouvera liée au plus haut degré possible à une puissance irrésistible, c'est-à-dire une constitution civile parfaitement juste, soit la tâche suprême de la nature pour l'espèce humaine, car la nature ne peut mener à leur terme ses autres desseins, avec notre espèce, qu'en trouvant le moyen de réaliser cette tâche et en l'exécutant.