Peut être que le mieux serait de renoncer à avoir tort ou raison sur autrui, et continuer, rien que pour la balade. Magnifique photo sépia d'une Amérique fine d'elle même, sûre de ses valeurs et quine résistera pas aux convulsions des années 60/70. Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Au travers de la vision de Zuckerman, écrivain et alter ego de Philip Roth dans plusieurs de ses romans, nous découvrons Seymour Levov dit « le Suédois », célèbre joueur de baseball de son lycée de Newark.
En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement A sa mort, quelques jours plus tard, il décide de se mettre dans la peau de Seymour et imagine quelle a pu être sa... Prenons un blond, beau, brillant, sportif, américain, entrepreneur, conciliant, juif, marié a une ex miss du coin, belle, intelligente, catholique - tout leur réussit, une vie comme l'Amérique en rêve, réussite libérale, vie culturelle, maison au grand air - voilà pour le paysage idyllique peu subtil que va choisir Roth pour y insérer son vitriol, et... La vie de Seymour Levov ressemble à un cliché noir et blanc des années cinquante, un portrait de famille figé dans le bonheur.
Pastorale américaine de Philip Roth est le 22e (!) Il présente donc une amérique où s'insinue progressivement unvantisémitisme profond et où en tant qu'enfant juif il grandi sans comprendre... Un grand livre sur la fin du "rêve américain". Critique de Pastorale américaine par dodie. Il y a environ cinq ou six ans, j'ai lu "The plot against America" (2004) et j'ai adoré. À l'aide, à travers quelques personnages, surtout de la famille Levov, l'auteur Philip Roth nous dresse un portrait de cette société qui pourrait sembler idéale, parfaite au premier coup d'oeil mais que, en tant qu'observateur attentif, il a réussi à trouver les fissures et les failles qui ne feront que s'aggrandir et dévoiler les … Solitaire. Les descriptions de la fabrication des gants, activité professionnelle familiale, sont très précises et admirablement bien formulées. C'est un fils modèle, un mari attentionné et un père aimant. Dans ce livre de quatre cent cinquante pages, l'auteur se penche sur le mythe de la famille américaine idéale, pour en montrer la vanité, la superficialité et la fragilité. Ce sixième volume du cycle Nathan Zuckerman relate la vie de Seymour « Swede » Levov, homme d'affaires juif américain de Newark (New Jersey) et ancienne vedette sportive du lycée de Zuckerman, dont la vie bourgeoise heureuse et sans heurt est confrontée aux tourments politiques et sociaux des États-Unis des années 1960. Nathan Zuckerman, écrivain reconnu rencontre trente-six ans après l'idole de tout son lycée, de tout son quartier Seymour Levov dit Le suédois. Lire Pastorale américaine, c'est (re)découvrir l'Amérique (lire ici les Etats-Unis) du 20e siècle. Ses yeux d'un bleu étincelant et sa tignasse blonde lui ont valu le surnom de « Suédois ».
Il s'agit d'un narrateur récurrent des romans de Philip Roth, un écrivain solitaire et observateur de ses condisciples. Et, avec tout ça, on se trompe à tous les coups. Celui-ci retrouve Seymour Levov, surnommé "le suédois", un élève vedette du lycée où ils ont tous les deux étudié. On lutte contre sa propre superficialité, son manque de profondeur, pour essayer darriver devant autrui sans attente irréaliste, sans cargaison de préjugés, despoirs, darrogance; on ne veut pas faire le tank, on laisse son canon, ses mitrailleuses et son blindage; on arrive devant autrui sans le menacer, on marche pieds nus sur ses dix orteils au lieu décraser la pelouse sous ses chenilles; on arrive lesprit ouvert, pour laborder dégal à égal, dhomme à homme comme on disait jadis. Seymour Levov ne passe pas inaperçu au sein de la communauté juive de Newark.
Philip Roth a l'art de mettre en place quelques scènes en apparence banales (un rassemblement d'anciens élèves ou un barbecue entre voisins) mais qui vont lui permettre d'explorer les consciences pour dépeindre les soubresauts d'une époque. Peu de choses à ajouter aux exégèses et critiques faites de la fameuse trilogie « Pastorale américaine », « J'ai épousé un communiste » et « la tache » que j'ai lu à l'envers en commençant par "la tache" quand il est sorti. Le texte est dense (parfois trop), l'analyse psychologique poussée, et les personnages sont parfaitement incarnés. Vous aimez ce livre ? Sa fille Merry!!! Décrit les ravages du rêve américain de la contre-culture sur une famille de Newark.
Cest même comme ça quon sait quon est vivant: on se trompe. Le...
Il a été salué d'un prix Pulitzer, ce grand roman qui nous parle des fractures de l'Amérique, dans une époque marquée par la guerre du Vietnam, et des émeutes raciales .
Merry, sa fille adorée, est devenue une terroriste. Ce petit-fils d'immigrant est devenu un Américain accompli : il s'est engagé dans les Marines, a épousé Miss New Jersey puis repris la société familiale. Pour donner tous les éléments de compréhension au lecteur, l'auteur multiplie les retours en arrière et les longues digressions, au risque parfois de l'égarer.