Un moment, j' oublie les séracs, le froid et la soif.Je suis bientôt tiré de mes réflexions par les guides, qui ont tassé la neige sur un petit espace, et qui battent la semelle pour se réchauffer. Comme dans toutes les Alpes en été, les conditions climatiques sont très changeantes. Après avoir marché tout le jour au soleil ardent, marcher toute la nuit et se remettre en route de bon matin pour faire l' ascension — ce sera bien un peu dur.Dayné me propose de faire un petit somme — nous nous couchons sous un rocher et dormons une demi-heure, ce qui me remet passablement. Du refuge, nous remontons en direction du glacier du Moncorvé avant de rejoindre les pentes raides de la Tresenta parcourues par une sente d’éboulis, plus ou moins enneigée.
Tout va bien, nous descendons du pied gauche dans l' entaille inférieure, pendant que le genou droit reste appuyé dans celle qui se trouve au-dessus. Un bel itinéraire mené, sur 4 jours, une journée acclimatation, tout pour favoriser la montée dans de très bonnes conditions, un bon déroulement du séjour, encordé, cramponné, et une présence du guide de A à Z, pour toute explication, compréhension. La grêle et la pluie tombent à verse, les rochers deviennent si glissants que l'on craint à chaque instant " de perdre pied.Tout à coup, la Vallée du glacier de Trajo est sillonnée par un éclair, suivi instantanément du plus formidable coup de tonnerre que j' ai entendu de ma vie; un moment il m' a semblé que nous étions tout entourés de feu. Je m' avance jusque sur le sommet de la crête neigeuse, pendant qu' ils tiennent la corde serrée, pour me retenir si elle vient à s' effondrer söus moi.Mon regard plonge à pic dans un abîme de plus de mille mètres, au fond duquel se trouve le Col de Sonadon, le glacier de Mont Durant et le Col de Fenêtre. Pas de visa pour les ressortissants français, belges et suisses. Tout le long du chemin on rencontre des monceaux de minerai de fer destiné à l' usine d' Aima villes, et des tas de dolomies taillées, qui servent sans doute de pierre à bâtir.Après avoir traversé deux villages Viel et Crétaz, bous arrivons à midi à Cogne et entrons à l' hôtel auinornent où une pluie d' orage commence à tomber.
Gela nous décide à pousser aussi loin que la moraine est praticable.Un deuxième bouquetin se lève derrière un rocher, à cinquante pas à peine de nous; c' est celui que j' ai vu de plus près; ses cornes fièrement portées sont énormes. Situé en avant-poste au cœur du Piémont, aux confins des trois vallées de Cogne, de Val Savaranche et d' Orco, le Grand Paradis domine de quelques centaines de mètres toutes les montagnes voisines, et présente sur la chaîne entière des Alpes - étalée comme en éventail, la perspective la plus étendue et la plus complète que l' imagination puisse rêver. Le ciel est absolument sans nuages, et l' air d' une transparence extraordinaire.Devant nous s' élève le magnifique groupe de la Pointe de Tersiva, du Grand St. Pierre, du Grand Paradis et de la Grivola. C' est une puissante pyramide rocheuse, présentant ça et là quelques larges pentes de neige.La Grivola se présente sous un aspect sombre et peu favorable, qui ne rappelle en rien les formes gracieuses et élégantes de son versant opposé.A nos pieds, à une profondeur de plus de 2600 mètres, nous apercevons le village de Cogne dont nous sommes séparés par un goufre tout étincelant de neige et de glace.Je me couche de tout mon long sur la plate-forme, qui peut avoir deux mètres à peine à l' endroit le plus large, et plonge mes regards dans l' abîme, pendant que Dayné me retient par un pan de mon habit-La recommandation de M: Frassy, de ne pas tenter la descente de ce côté, est pleinement justifiée; je puis voir à peu près le chemin parcouru par lui et Jeantet lors de leur mémorable ascension, il est véritablement effrayant; Dayné qui s' y connaît conclut à la presqu' im possibilité de la descente, sans le secours de bonnes marches faites en montant. Après les chaleurs de la journée, on aspire à pleine poitrine Fair frais et embaumé. Nous redescendrons ensuite dans la vallée, avec la possibilité pour les groupes avec les enfants de … Il atteint 4061 m, et son ascension par l’une de ses voies normales consiste à remonter un glacier aux pentes moyennement redressées, pour rejoindre l’arête finale, plus aérienne mais courte. Quand randonnée rime avec patrimoine et spiritualité. Les skieurs ne sont pas en reste. Ils nous permettent d’optimiser votre navigation sur le site, réaliser des statistiques, vous proposer des messages et publicités adaptées à vos centres d'intérêt et de partager des contenus sur les réseaux sociaux. Merci Terre d'aventures
Enfin nous atteignons un deuxième couloir de neige beaucoup plus large et plus rapide que le premier, et derrière lequel nous apercevons enfin le glacier tant désire. La pente diminue beaucoup de raideur, et nous atteignons bientôt une plate-forme, au pied de la dernière pyramide.
Et donc 6 minutes au sommet seulement après 4h20 de montée. Bessart est parfaitement d' accord avec moi, pour trouver ces rochers bien plus agréables que ceux que nous avons escaladés au Mont Gelé.Nous arrivons au pied du dernier escarpement, le plus rapide de tous; une demi-heure de gymnastique nous mène au sommet à 4011 mètres.Il est onze heures dix minutes. Le glacier de Corbassière descend du Grand Combin en formant plusieurs terrasses; à chacune d' elle on rencontre des crevasses énormes, que nous traversons la plupart sur des ponts de neige; il nous faut aussi en contourner quelques-unes, qui ont une largeur de 10 à 12 mètres. Nouvelle Ascension Du Grand-paradis Et Promenades Alpines... Je crois qu' il y a eu là négligence, « ar quoique Marmotte soit un gargotier de la plus désagréable espèce, je puis dire que dans le Val Savaranche de même que dans les Vallées de Cogne et d' Aoste, j' ai trouvé partout les plus braves et les plus honnêtes gens du monde. Vers une heure du matin, je me lève tout transi de froid! Trousse de premiers secours placée sous la responsabilité de votre guide. ) Vergl.