Stiegler soutient que la On le voit, le « nouveau libéralisme » lippmannien rompt avec le non-interventionnisme des pères fondateurs du libéralisme : il faut au contraire un politique pro-active, Réadapter l’Homme, voilà le programme lippmannien.
Nathanaël Colin-Jaeger, « Barbara Stiegler, « Il faut s’adapter ».
Elle publie "Il faut s'adapter". « Posant dès son premier livre le diagnostic d’une Je suis ici volontairement caricatural.
Sur un nouvel impératif politique », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2019, mis … S’adapter aux conditions du capitalisme, au monde en perpétuel changement, aux rythmes accélérés par la mondialisation, aux flux qui vont et qui viennent en donnant le tournis. Adapter la société et « libérer les énergies…
Rejoignez-nous !Flexibilité, précarité : l’homme, dit-on, doit s’adapter au rythme effréné de l’économie mondialisée. L’une des forces de l’ouvrage de Barbara Stiegler est de montrer les Lippmann reprend au bon vieux libéralisme l’idée d’un individu On voit d’ores et déjà se dessiner le programme néolibéral. Le paradigme du marché a infiltré, selon les projets des fondateurs du néolibéralisme, les institutions chargées de l’élaboration et de la diffusion de l’opinion publique. Nrf essais Gallimard, - À la lumière du débat entre John Dewey et Walter Lippmann, B. Stiegler met au jour les impensés biologiques et évolutionnistes du néo-libéralisme, qui s'est fondé sur l'exigence d'adaptation de l'espèce humaine à un environnement en perpétuelle mutation. Entr… Mais […][…] sont capricieux, c’est que le peuple est capricieux. Et en duplex depuis Bordeaux Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique à l'université Bordeaux Montaigne (auteure de "Il faut s'adapter : sur un nouvel impératif politique", Éd. Vous pouvez faire un don, pour que nous puissions continuer à vous proposer les meilleurs articles possibles ! Stiegler soutient que la nouvelle injonction du néolibéralisme qui naît à la fin des années 30, en rupture avec le libéralisme classique et son « laisser-faire », est désormais celle-ci : « il faut s’adapter ». Pile je gagne, face tu perds. (Barbara Stiegler) On en parle avec la philosophe Barbara Stiegler, professeure à l’université de Bordeaux, membre de l'Institut universitaire de France, ses recherches portent notamment sur l’histoire des libéralismes et de la démocratie. Elle met ensuite en évidence les sources évolutionnistes du néolibéralisme pour lequel lespèce humaine devrait apprendre à vivre dans un nouvel environnement et sadapter grâce à des politiques de santé et déducation menées par des experts. C’est oublier que même à armes égales, il y a toujours des vainqueurs et des vaincus. Elle sintéresse tout d'abord à Nietzsche, dans ses rapports à la biologie et au corps. Quitte à utiliser des moyens disciplinaires au sens de Michel Foucault. Elle situe ses travaux dans la lignée de ceux entamés par À travers la critique nietzschéenne du philosophe et sociologue anglais Walter Lippmann veut investir dans la santé et dans un eugénisme qui améliore « l’équipement » de l’espèce humaine et qui permette d’assurer l’« égalité des chances » afin que les meilleurs gagnent. À propos de : Barbara Stiegler, « Il faut s'adapter ». Revenons d’abord sur le titre de l’ouvrage. « Il faut s'adapter » : sur un nouvel impératif politique Barbara Stiegler Gallimard, collection NRF Essais, 2019 Voir plus Fermer Les dernières publications sur Barbara Stiegler Le gouvernement des experts doit apporter les solutions techniques aux problèmes posés, l’objectif étant celui de la compétition entre tous, à armes égales. Il s’agit donc de transposer un objectif biologique darwinien en but ultime politique. C’est d’abord une trahison pour quelqu’un qui pensait l’évolution comme un mécanisme sans fin, mais aussi un refrain insupportable aux oreilles de beaucoup, ressassé par certains responsables politiques ou économiques et répété en écho du zinc des cafés aux dîners de famille : « Il faut s’adapter. C’est l’argument néolibéral par excellence, celui qui ne considère le peuple jamais que comme une masse pulsionnelle, informe, incapable de […]Vous aimez notre contenu et voulez nous soutenir ? Lippmann était lui-même plus subtil que cela, et surtout n’a cessé d’hésiter, d’évoluer ou plutôt d’osciller sur ce point.