Le néo-rétro-sport : une nouvelle solution antidépresseur, venue d’Italie.Difficile de poser un qualificatif d’emblée. Mais cette Sport Corsa n’avait qu’une vingtaine de kilomètres au compteur... un rodage s’impose. Le bloc compteur se compose d’un large compte-tour et d’une fenêtre LCD. Des écopes longues et larges, ajourées et grillagées, surplombe les couvre culasses. On prend d’emblée la mesure du roadster routier de Mandello. Moins 600 euros pour l'achat d'une California 1400, Norge, Stelvio, Griso, Bellagio et autres 1200 Sport. Une fois démontée, la selle ne révèle qu’un accès à la batterie et aux fusibles, sans le moindre espace de rangement.Optimisé, tant en agrément mécanique qu’en consommation, le bicylindre Moto Guzzi consomme tout de même plus de 7 litres de sans plomb, en moyenne. Rigoureuse, précise, on aimerait pouvoir l’emmener encore plus fort, sans réserve. Signée Marzocchi, et dotée de plongeurs de 45 mm, elle n’est réglable qu’en détente. Notre site utilise les cookies pour améliorer votre expérience. Ce silence souligne d’autant plus la mélopée à venir. Mais encore une fois, la Griso est un gros roadster coupleux à souhait, plein de charme, et dont la vocation est de rouler « différent », même si le bloc délivre malgré tout 106 chevaux.Le compteur est lisible, simple et assez complet, mais il est dommage que Guzzi n’ait pas pensé à intégrer une jauge à essence, tellement pratique sur une moto, il faudra penser à passer à la pompe une fois que vous aurez parcouru 170/180 km. Impression accentuée par un réservoir long et plat que prolonge une selle quasiment alignée sur la même ligne. Les longues platines repose-pieds passager écartent les talons du pilote, gênant sa position. Les deux premiers regroupent chacun odomètres partiels, temps de parcours, consommation moyenne, instantanée, vitesse maximale et moyenne. Véritable usine à sensations, la Griso laisse son pilote tant musarder dans les campagnes qu’attaquer les virages avec dynamisme. Sur la Stelvio on a (j'ai...) un peu plus de place. On aurait tout de même souhaiter trouver le Sport, voir le côté Corsa de cette 1200… L’ultra confidentiel sportive de la marque, la MGS 01 ne trouve pas là de descendance.Pas de critique particulière sur ce point, hormis un léger manque de mordant des étriers avant. On y trouve les commandes de warning et déconnection de l’ABS. Copyright Monsieur Vintage - Tous droits réservés
L’amortisseur arrière Sachs propose l’ajustement en précharge, via une molette coté gauche, et en détente.Pour ralentir les ardeurs du pilote et les 240 kg à sec de la machine, deux étriers Brembo à quatre pistons pincent les disques avant de 320 mm. Ils décident alors de créer une fabrique de motocyclettes au sortir de la guerre. La Griso n’est pas une sportive... pas même vraiment un roadster. D’autres fonctions occupent le reste de l’espace et se choisissent aux commodos de gauche selon 3 modes. Sa somptueuse ligne également… Démunie de poignées, la belle ne se prêtera au duo qu’avec mauvaise grâce et suivant le bon vouloir de votre accompagnant. Sans oublier un réservoir au galbe sécurisant pour y poser ses mains… Bien sur, il ne faudra pas oublier d’enlever le joli capot de selle. dimanche 26 mai 2013 par Hippolyte Duhameau popularité : 4% J’ai été grisé par la Griso !! Les bras tombent sur le large guidon plat et entraînent le buste légèrement sur l’avant. Un simple réglage de levier devrait résoudre ce point. Les 10,7 m/kg de couple maxi délivrés au régime plutôt élevé de 6 750 tr/min témoignent cependant d’un comportement mécanique plus pointu que le reste de la gamme. Professionnel. Souple sur les rapports intermédiaires, il cogne, au-delà, sous les 2.000 tours/minutes. Tant le nombre d’informations, leur dispersion que la finesse des graduations rendent malaisée leur lecture. Je me pose des questions quand à la marque Moto Guzzi dont on entend pas beaucoup parler hormis très récemment avec les breva 1100 et Griso. Du coup si on essaie de toujours régler les deux de concert on aura un comportement ... bizarre. Seules restent les « good vibes » à l’italienne. La différence en termes de chaleur ressentie est la position du conducteur (et du radiateur, sur la Griso). Tout aussi stylé, à la finition satinée, celui-ci arbore une double sortie, asymétrique et architecturée. L’ergot de béquille, dotée d’un indicateur de déploiement, tombe parfaitement sous le talon. Ce qui, couplé à un réservoir assez proéminant, rend encore plus malaisé tout déhanchement. Logique pour 1200 cm3 de plaisir brut. Mais la Griso est une maîtresse possessive envers son propriétaire... et donc dépourvue de poignées de maintien pour l’accompagnant. Les collecteurs de large diamètre se jettent dans un silencieux satiné à l’esthétique étudiée. La bagagerie optionnelle achèvera de convaincre un accompagnant au long cours.Le pilote est lui aussi plutôt bien logé. Revenu à un rythme plus coulé, le plaisir reste intense.
Ainsi, la 4° permet de rouler sans heurt à 40 km/h et 1500 tours mais la 6° demande un régime d’au moins 500 tours supplémentaires. Sa large carrure mêle toutefois les styles avec élégance. Favoris. L’orgue servant d’échappement rugit à l‘unisson. Sinon, je trouve que son habillage n'est quand même pas au niveau d'une V11 Coppa Italia, malheureusement! Et avec bonheur. Cependant, là encore, le mélange injecté doit être pauvre et rend parfois malaisé de rester sur un filet de gaz en courbe. J'hésite fortement entre ces deux modèles, que je vais essayer dans les jours qui viennent.