la musique définition philosophique

la musique définition philosophique


» (Ainsi, la musique n’est finalement qu’un moment secondaire dans le système philosophique de Hegel, ce que Philippe Nemo (« La mélodie [...] représente le jeu de la volonté raisonnable [...]. Par ailleurs, soutenir la conception concaténationiste n’est pas sans conséquence pour la classification des arts. Ce raisonnement repose sur trois arguments :Néanmoins, n’est-il pas envisageable de défendre la réalité des propriétés expressives ? Inventer une mélodie, éclairer par là le fond le plus secret de la volonté et des désirs humains, telle est l’œuvre du génie ; ici plus que partout, il agit manifestement en dehors de toute réflexion. Avec l’écoute en direct d’une performance, l’œuvre musicale se donne à l’auditeur dans une continuité temporelle et notre position particulière par rapport à cette œuvre a un impact important (entendre telle œuvre musicale en extérieur ou dans une salle de concert, à proximité des amplis ou à distance de la fosse de l’orchestre). Par ailleurs, l’étiquette particulière « musique » dénote distributivement chacune des œuvres musicales singulières et concrètes ; de même, l’étiquette « Le Sacre du printemps » dénote chacune des performances du Les œuvres musicales se rapportant au système occidental traditionnel d’écriture musicale sont des symboles dans un système notationnel, c’est-à-dire un ensemble de marques (des particuliers concrets non substantiels) entretenant certaines relations syntaxiques – relation entre les marques − (la disjonctureÀ la différence, toute musique qui ne relève pas d’un système notationnel, c’est-à-dire qui ne satisfait pas les réquisits syntaxiques et sémantiques de la notationalité, a un critère d’identité historique : son identité dépend du fait qu’elle soit produite par un musicien (au moins) dans des circonstances particulières.

La mise en évidence de ce fonctionnement passe par l’attribution de propriétés esthétiques diverses et notamment affectives (ou expressives) : l’angoisse du dernier mouvement du CLa négation de l’expression musicale des émotions peut prendre diverses formes : on défend l’idée d’une impossibilité effective – la musique n’a pas la capacité d’exprimer des émotions –, logique – la musique ne peut pas exprimer des émotions –, ou de droit – la musique ne doit pas exprimer des émotions. Sa densité rend par contre plus difficile une saisie formelle synthétique, globale.

Or, ce type de perception architectonique ou structurelle n’implique pas l’idée contradictoire d’une écoute atemporelle d’une œuvre musicale temporelle. Les jugements expressifs relèvent donc d’une objectivité faible : l’objectivité faible − indépendance à l’égard des réactions particulières de sujets se distingue de l’objectivité forte − l’indépendance à l’égard de toute réaction de sujets − (McDowell, 1999, p.200). Il fragmenterait l’œuvre et susciterait sa réification. Pour autant, par sa diversité même, elle semble introuvable : comment penser ensemble On peut distinguer trois manières d’envisager et de répondre à ce problème définitionnel crucial : l’essentialisme radical ou modéré ainsi que l’anti-essentialisme.Non seulement il est possible de définir ce qu’est la musique par la détermination de conditions (nécessaire ou suffisante) mais cette définition de la musique constitue le fondement de toute investigation à propos de la musique : pour s’interroger sur les pouvoirs, effets et valeurs de la musique, il importe de distinguer ce qui relève de la musique et ce qui n’en relève pas. Ne faut-il pas saisir formellement l’œuvre pour appréhender ses propriétés esthétiques ? Autrement dit, l’enregistrement musical rend possible et fait émerger de nouvelles manières de comprendre l’œuvre et notamment ses aspects formels.Plus précisément, quelle est la différence de fonctionnement entre un enregistrement musical, une partition et une performance comme moyens fréquents de compréhension de l’œuvre ? Par ailleurs, un problème persiste : celui de la grande variété de fonctionnement des œuvres musicales. La musique semble impliquer des événements sonores mais n’est-elle que l’art des sons ? La musique est un art et une activité culturelle consistant à combiner sons et silences au cours du temps. De plus, l’expression musicale des émotions ne peut-elle pas être envisagée d’un point de vue non psychologique, en tant que forme de symbolisation ? L’élaboration d’une « famille musicale », à la différence d’une définition essentielle, évite d’enfermer l’art du futur dans des traits considérés comme nécessaires. L’auditeur n’est pas tenu de suivre sans interruption la progression musicale dans son ensemble et cela n’est pas sans conséquence pour la saisie formelle. Par ailleurs, la musique se distingue pas sa grande diversité : musique en direct ou enregistrée, musique interprétée ou improvisation musicale, musique écrite ou à tradition orale. De ce point de vue, les arts de l’image la dépassent largement. Par ailleurs, l’enregistrement musical facilite une troisième opération cognitive : la supplémentation laquelle consiste à compléter les repères acquis. Ainsi, pour connaître une œuvre musicale expressive, il faut avoir certaines émotions appropriées. Les ingrédients principaux sont le rythme (façon de combiner les sons dans le temps), la hauteur (combinaison dans les fréquences), les nuances et le timbre.


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