Éléments pour une Christologie de Kierkegaard comme question aux contemporains. On a beau retourner cette histoire dans tous les sens, sa logique, évidente au départ, finit par nous échapper. Si, comme nous l’avons vu auparavant, le propre de l’existence est d’être « constamment s’efforçant », le paradoxe va servir précisément à nommer cet effort du point de vue de la pensée. De fait, dans son cheminement existentiel, l’individu parcourt trois sphères d’existence – l’esthétique, l’éthique et le religieux –, chacune d’elle étant une modalité de l’activité humaine qui comporte un paradoxe particulier. Sören Kierkegaard Né à Copenhague le 15 mai 1813 Décédé à Copenhague le 11 novembre 1855 Citation : La vie de Kierkegaard peut être découpée en trois phases Ricœur voit ainsi s'ébaucher chez Kierkegaard une démarche se démarquant radicalement de la dialectique hégélienne : «il remplace une dialectique à trois termes par une dialectique brisée, par une dialectique non résolue à deux termes. Crainte et tremblement de Sören Kierkegaard Abraham ou le paradoxe de la foi . Thèse présentée pour l'obtention du Doctorat en Théologie, Paris, 1996. Éros, le dieu de l'amour, remarque Kierkegaard, fait naître l'amour dan le cœur de ses victimes, mais il n'est pas amoureux lui-même : curieusement, de tous les dieux de l'Olympe, Éros est celui auquel on attribue le … On la comprend Cela vient probablement de ce qu’elle se construit sur un Le cœur se soulève, la pensée devient confuse, et un vertige nous saisit devant les résultats diamétralement opposés auxquels nous convient ces deux analyses. Abraham ne perd cependant pas courage, et garde la foi : il a confiance dans la promesse divine. Kierkegaard explore ici le sentier étroit de la foi, et montre que celle-ci peut constituer un troisième stade, distinct de l'éthique et de l'esthétique.Bien que cet ouvrage soit moins connu du grand public que Pour résumer, Dieu promet à Abraham qu’il aura une nombreuse descendance. Lévinas et Kierkegaard. Le penseur danois nous enseigne ce qu'st la foi et ce que peut représenter son pardoxe lorsque Dieu demande à Abraham de lui immoler son propre fils. Ce mémoire se propose d'étudier la conception de la liberté chez Soren Kierkegaard. Le rôle de la raison dans la foi chez Kierkegaard Pourtant, aux yeux de Kierkegaard, le rôle de la raison à l'intérieur de la foi demeure important. Tel est le sens du christianisme de Kierkegaard et telle est l’intuition fondamentale de sa philosophie. Qu’est-ce qui se joue en elle ?Telles sont les questions auxquelles s’attache Kierkegaard, et qui vont lui permettre d’explorer ce singulier phénomène qu’est la La foi… C’est en effet l’élément moteur d’Abraham, le fondement de son comportement, de ses actions, de ses pensées. RÉSUMÉ. Or s’il n’utilise pas explicitement dans le titre de sa communication le terme d’Unique, mis en valeur chez Kierkegaard par Jean Wahl dans les Études kierkegaardiennes pour caractériser la spécificité de la subjectivité chez Kierkegaard, cette notion, nous le verrons, est cependant le fil rouge à l’analyse. Kierkegaard en détaille la genèse : c’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. L’œuvre philosophique de Kierkegaard s’apparente à une dialectique du paradoxe. Généralités Du reste, le présent mémoire se penche spécifiquement sur le concept du paradoxe, mis de l’avant par Kierkegaard afin de brosser un portrait du devenir individuel de chaque existant. Soëren Kierkegaard est sans doute un philosophe aussi influent que méconnu par le grand public. On y voit sa conception du paradoxe, de la qualité et du saut qualitatif, lesquels constituent la dialectique de Lorsqu’il atteint l’âge canonique de 99 ans, Dieu se manifeste à nouveau à lui et renouvelle sa promesse.Un fils naît, Isaac, et c’est un grand bonheur pour Abraham : c’est le fruit d’une longue attente. De fait, dans son cheminement existentiel, l’individu parcourt trois sphères d’existence – l’esthétique, l’éthique et le religieux –, chacune d’elle étant une modalité de l’activité humaine qui comporte un paradoxe particulier. Mettre le désir en rapport avec l'infini, c'est le mettre en rapport avec la divinité. Mais Dieu lui demande alors de cheminer trois jours et de Parvenu au lieu désigné, il lève le couteau, prêt pour le sacrifice ; mais Dieu suspend son geste, le loue, le bénit et lui promet à nouveau une nombreuse descendance.Cette histoire suscite de nombreuses questions, et est donc un objet privilégié d’étude pour le penseur ; elle a quelque chose de fascinant. Et comment est-il possible que cette histoire nous amène à un tel vertige ? Une dialectique sans médiation, tel est le paradoxe kierkegaardien.» (p. 298) Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi ; sinon, songeant à l’absurdité du voyage, il ne serait pas parti. Kierkegaard penseur romantique n’opposant aux systèmes philosophiques que sa subjectivité solitaire : tel est le reproche fréquent que semble renforcer la place dans son œuvre du rapport individuel à Dieu. Laquelle est correcte ? Quant au religieux, non seulement découvre-t-il que la vérité vers laquelle il tend ne se trouve pas en son sein, mais il fait face au plus élevé des paradoxes, fondé sur la transcendance – à savoir le paradoxe absolu, où l’éternité se temporalise sous la forme de l’Homme-Dieu. - Id., Le paradoxe Jésus-Christ, Devenir chrétien par passion d'exister. Ce dernier peut êtrte le symbole de notre égoïsme, notre amour- propre, notre orgueil. Kierkegaard en détaille la genèse : C’est cette foi exceptionnelle qui lui permet de passer ces longues années dans l’attente d’un enfant, sans se décourager, confiant dans la promesse divine : Enfin, on arrive à l’épreuve du sacrifice d’Isaac : là encore, Abraham Ainsi, c’est par la foi qu’Abraham s’élève au -dessus des autres hommes, accédant à une sphère inaccessible même aux
comme question éthique chez Kierkegaard, dans Bousquet et aliî, La vérité, Paris, Beauchesne, 1983.