: La valeur de la philosophie ne tient pas à sa capacité à répondre aux questions qu'elle affronte. Les mesures de confinement sont justifiées par le fait qu’elles seraient « rationnelles » ou « raisonnables ». Il n'y a rien de pire qu'une âme habituée affirme Russell en écho à Péguy. Mais cette attitude révèle un problème éthique qu’on ne saurait écarter : a-t-on le droit de protéger les personnes malgré elles ? I. Établir des différences, hiérarchiser des formes de vie : une relation ambiguë entre ontologie et axiologie. Respecter cette liberté oblige à ne pas attenter à son substrat corporel tant qu’elle ne l’a pas explicitement voulu. « L’économie du bonheur », telle que la conçoivent des économistes comme Claudia Senik, Ester Duflo ou Amartya Sen, ne cherche pas à quantifier la vie humaine mais plutôt à évaluer les retombées et les implications concrètes d’une politique qui ferait de l’humanité dans son ensemble et de chaque homme en particulier un sujet à considérer dans toutes ses dimensions et non pas seulement comme « homo economicus ». Tout dépend de la façon dont est calculé ce prix. Notre équipe de professeurs de philosophie se propose de réaliser pour vous un véritable corrigé de "Quelle est la valeur de la vie ?Votre sujet de philo … Celui-ci est un L'auteur énumère la nature des chaînes le retenant prisonnier et nous apprenons que ce sont : Au fond, Russell pointe les mêmes pesanteurs que celles que Platon indique dans l'allégorie de la caverne. II. Que vous dire? Il dénonce les gouverneurs démocrates qui l’ont instauré dans leurs États, et soutient les manifestants qui le dénoncent au nom de la liberté de la personne (premier amendement de la Constitution américaine). Il est ainsi le vecteur d'une sérénité et d'une liberté intérieure que seul peut connaître un spectateur désintéressé du monde. Si la protection de la vie biologique entraîne des dommages majeurs à d’autres aspects de la vie – par exemple la vie économique, culturelle, politique ; s’il s’avère qu’elle entraîne au final des dégâts plus graves que ceux qu’elle vise à prévenir, est-on fondé à maintenir ce principe de la valeur inconditionnelle de la vie biologique humaine ?Dans quelques années, il apparaîtra peut-être que pour sauver quelques centaines de milliers de vie – encore une fois pour la plupart âgées ou déjà fragiles – on aura créé une situation de chômage massif, de tensions économiques et sociales, de pénurie financière et de faillites en cascade qui au final entraîne davantage de décès ou de dommages sanitaires (suicides, dépressions, délinquance, violence, etc.). est considérée comme ayant une valeur égale à tout autre, alors qu’en même temps la société contemporaine, plus qu’aucune autre, valorise les créateurs, les inventeurs, les entrepreneurs, les innovateurs, c’est-à-dire ceux qui manifestent un talent supérieur dans un domaine proprement « humain ». ), donc coûteuses en dépenses sociales et médicales. Antérieurement à l'éveil philosophique, l'esprit est le jouet de divers Car l'inertie intellectuelle a ceci de préjudiciable qu'elle confère l'autorité d « Elle suggère des possibilités nouvelles, elle élargit le champ de la pensée en la libérant de la tyrannie de l'habitude ».
Comment expliquer ce paradoxe ?Considérons les situations de fin de vie. Pas plus que la société ne devrait refuser à celui qui le demande d’être aidé à mourir, pas davantage elle ne doit faire mourir celui qui ne l’a pas formellement demandé.C’est paradoxalement, le principe même d’une liberté humaine étendue jusqu’à la mort qui conduit à sacraliser la vie biologique tant qu’elle n’a pas été clairement répudiée par celui qui la vit.
Thèse : La valeur de la philosophie ne tient pas à sa capacité à répondre aux questions qu'elle affronte.A l'inverse de la science qui parvient à des résultats positifs, la philosophie ne construit pas de savoirs positifs. Il revenait en effet à sacrifier une proportion de personnes relativement réduite en pourcentage mais importante en valeur absolue : pour la France, cela représenterait probablement plusieurs centaines de milliers de personnes, avec un débordement gigantesque des capacités de soins.Pourtant, un tel choix n’aurait rien d’irrationnel. Qu'est-ce donc que l'incertitude et en quoi est-ce une vertu ?
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